Formateur depuis 2022, Nicolas Fouanon revient sur son parcours professionnel, ses projets et ambitions, mais surtout sa reconversion dans l'animation. Découvrez son portrait.
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L’UFCV et toi c’est une grande histoire, raconte-nous ?
J’ai débuté mon parcours professionnel dans la menuiserie, mais avec ma surdité partielle, je me suis interrogé et j’ai remis en question mon orientation.
Ce questionnement m’a conduit à pousser les portes de l’UFCV pour la première fois en tant que stagiaire de la formation IOP (Insertion et Orientation professionnelle).
J’ai eu l’opportunité de goûter à l’animation, et de là est né ma nouvelle vocation « l’animation ». J’ai passé mon Bafa, puis mon BP JEPS LTP (loisirs tous publics). »
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Une belle reconversion, et ensuite ?
J’ai navigué entre les accueils de loisirs, les colonies de vacances jusqu’à changer de structure et de département pour les Deux-Sèvres, où j’ai pu avoir, pendant 2 ans le poste de directeur d’Accueil Collectif de Mineurs et de référent jeunesse dans un centre social. La Touraine m’a rappelé à elle et j’ai pu poursuivre mon expérience en tant que référent Accueil Jeunes au centre de vie sociale du VERC (Vivre Ensemble aux Rives du Cher).
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Eh bien c’est durant cette période que j’ai renoué avec l’UFCV car nous étions partenaire pour la première session de préqualification aux métiers de l’animation. De fil en aiguille, je suis devenu formateur sur cette même formation depuis maintenant 3 années et la 4e se prépare. J’en ai profité pour passer mon titre pro Formateur professionnel pour adultes et intervenir sur d’autres formations. Et pour l’anecdote, j’ai pu retrouver en tant collègue, mon formateur du IOP !
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Comment tu te vois aujourd’hui en tant que formateur ?
Pour la partie insertion, je me vois comme un facilitateur, les personnes que nous accompagnons ont les billes, il faut juste les aider à les mettre dans le bon ordre. Pour la partie animation, c’est un peu comme un maître du jeu qui va guider à travers un partage d’expériences, de compétences. C’est important que le métier se professionnalise, c’est une reconnaissance du secteur.
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« Amuse-toi, parce que ça se ressentira dans tes formations, dans ton parcours »