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posté le 07 avril 2025

Dans : Bourgogne Franche-Comté


Après 42 ans passés à l'UFCV, la comptable de l'UFCV en Bourgogne-Franche-Comté, Florence, fête son départ à la retraite. À cette occasion, Fabien Quinet, le Délégué régional, a choisi de lui rédiger un discours célébrant ce pan de sa vie.

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Florence,

Ça y est, on y est Florence ! J’ai tout fait pour que tu nous quitte le plus tard possible, mais cette fois, il faut que se rende à l’évidence, on y est !

Aujourd’hui, nous nous réunissons une nouvelle fois pour toi, non pas pour la remise d’une deuxième médaille du travail, mais pour marquer une étape encore plus importante : ton départ à la retraite.

Alors, autant te le dire tout de suite : ce n’est pas sans un pincement au cœur que je prends la parole. Parce qu’il y a des personnes avec qui travailler est un plaisir, une évidence, une simplicité de tous les jours… et tu en fais partie.

Au risque d’être quelque peu redondant avec le discours prononcé à l’occasion de la célébration de tes 40 de travail à l’UFCV, je me dois de revenir sur ta carrière exemplaire à l’UFCV et vous propose donc de faire un saut 42 ans en arrière…

Le lundi 2 mai 1983, alors lors qu’elle porte encore son nom de jeune fille, la jeune Florence FIEROBE, qui n’a pas encore 20 ans, débute à l’UFCV, loin de penser qu’elle passera toute ta carrière au sein de cette association et qu’elle y signera même deux CDI.

Au cours de ce formidable parcours, jalonné par de nombreuses évolutions de son poste et de ses missions, Florence a fait son petit bonhomme de chemin comme on dit, sereinement, tranquillement, calmement… mais de façon fiable et déterminée, sans jamais se détourner de son rôle de gardienne du temple sacré de la comptabilité et de ses grands principes.

Durant ces 42 ans, Florence a pu observer et dû s’adapter à de nombreuses évolutions et transformations :

  • Les évolutions techniques, dont bien entendu le passage de la comptabilité papier à la comptabilité informatisée (Florence a connu le journal, le grand livre et les compte en T alors (vous me direz des journaux, des grands livres et des cons tentés (petit jeu de mot pour Vincent) il y en a toujours…)
  • La croissance des activités : lorsque Florence a débuté il n’y avait que du Bafa et les Vacances enfants et jeunes gérées par les adhérents, puis elle a assisté au lancement de l’Animation territoriale, de la Formation professionnelle qualifiante, des Vacances adaptées, des actions séniors et enfin des dispositifs d’engagement et d’inclusion.
  • Les changements d’échelle de l’association et de la délégation régionale : l’équipe de salariés des débuts de Florence n’était composée que de 3 salariés… nous sommes aujourd’hui près de 200 permanents.
  • Les nombreuses réorganisations de l’UFCV : la structuration en délégations régionales, puis la création des territoires, puis à nouveau la logique régionale… et aussi malheureusement les différents plans sociaux.
  • Je n’oublie pas non plus les déménagements : Florence a connu toutes les adresses de la délégation régionale : la rue Jean-Baptiste Baudin, le place Flore, la rue de Belfort, l’avenue Fontaine Argent et enfin le Boulevard Diderot… avec ses différentes phases d’agrandissement. Dommage que tu n’aies pas poussé jusqu’à septembre afin de connaitre les nouveaux locaux bourguignons de Saint-Apollinaire !
  • Et enfin, bien entendu les nombreux collègues avec qui tu as partagé ton quotidien, dont tes différents responsables successifs (7 DR, 2 RAF et deux DR adjoints).

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Et puis, bien sûr, comment ne pas évoquer ta patience infinie face à nos demandes parfois fantaisistes et ta douce manière de nous rappeler à l’ordre avec le sourire… Au passage, j’espère que tu as eu le temps d’expliquer à Céline qui te succède dans ce noble rôle qu’il faut parfois savoir s’autoriser quelques entorses à la règle… « je t’expliquerai Céline ».

D’après Chat GPT ça fait toujours bien de mettre une citation dans un discours, donc, comme le disait Voltaire : « Le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin ». Je ne sais pas si le travail t’a éloigné de tout cela, mais ce dont je suis sûr, c’est qu’il nous a permis, à nous, de profiter de ta bienveillance, de ton professionnalisme et de ta présence rassurante.

On pourrait se dire aussi que partir à la retraite, c’est un peu comme se libérer du travail… Mais connaissant ton engagement et ton sens du devoir, je suis certain que tu trouveras vite une façon d’occuper tes journées avec la même rigueur et la même implication que dans ton métier de comptable. Nous ne pouvons d’ailleurs que te souhaiter, dans une partie double avec Fred ton mari, de trouver les contreparties symétriques, et de continuer à passer de l’actif au passif et du passif à l’actif.

Alors Florence, maintenant que les portes de la retraite s’ouvrent devant toi, il est temps de troquer les référentiels analytiques pour les guides de voyages, les feuilles de calcul pour les feuilles de route, les réunions de travail pour les rencontres familiales et les deadlines de clôtures comptables pour les grasses matinées bien méritées !

Merci pour tout, Florence. Merci pour ces années partagées, pour ta rigueur et ton humour discret, pour les petits et les grands moments qui ont fait de notre collaboration une aventure aussi agréable que constructive.

Nous te souhaitons une retraite aussi sereine que tes bilans comptables, aussi douce que ton caractère, et surtout, remplie de belles surprises.

Bravo pour ce parcours remarquable et belle retraite à toi Florence !