L’Ufcv est engagée dans une démarche constante d’amélioration des conditions de travail de ses collaborateur·rices. Au sein de l’association, la confiance n’est pas un gros mot. La mise en place du télétravail à hauteur de deux jours par semaine pour celles et ceux qui le souhaitent et le peuvent en est une belle illustration !
Agathe Barnay, Directrice des Ressources Humaines à l'Ufcv, revient sur les contours de ce nouveau dispositif.
Quels postes sont éligibles au télétravail et quelle forme prend le dispositif à l’Ufcv ?
Nous avons choisi de ne pas limiter l’accès au télétravail à des postes définis mais à l’ensemble des salariés dont tout ou partie des tâches peuvent s’effectuer à distance.
Le dispositif a été pensé pour être le plus soupe possible : un plafond de deux journées fixes ou variables de travail à domicile ou dans tout autre lieu offrant une bonne connexion, la possibilité d’être joignable, et un environnement propice à la concentration !
Pourquoi avoir choisi de favoriser le recours au télétravail au sein de l’association ?
Le télétravail est un confort qui s’inscrit parfaitement dans le projet associatif de l’Ufcv et notre démarche employeur : confiance, bien-être, et développement durable.
Dans quel contexte le télétravail est-il mis en place à l’Ufcv ?
La négociation avec les organisations syndicales qui ont toutes signé l’accord, ce qu’il est important de noter, avait commencé avant le confinement. Celui-ci nous a encouragés à finaliser au plus vite un accord pour pérenniser le télétravail « sauvage » vécu par les salariés pendant celui-ci. Cette période a su rassurer les managers sur la capacité des équipes à rester productives et motivées à distance.
La possibilité d’avoir recours au télétravail était-elle une demande forte des salarié·es de l’association ?
J’ai le sentiment que les salarié·es attendaient cette avancée, mais qu’il y a un consensus quant au fait que celui-ci doit rester encadré et ponctuel. La vie sociale au travail est importante et doit être préservée !
Quels seront les principaux enjeux et les points de vigilance à l’égard de cette nouvelle organisation du travail ?
Confiance n’exclut pas contrôle. Contrôle de la réalité du travail exécuté, mais également contrôle de la charge de travail pour éviter que le télétravail ne porte atteinte au droit à la déconnexion… Ce n’est pas anodin de faire rentrer le travail dans la sphère personnelle.
Les salarié·es qui bénéficieront pour la première fois du télétravail seront-ils/elles accompagné·es à ce changement d’organisation ?
Un module e-learning est en cours de réalisation par Flore Sylvestre, Responsable formation de l’Ufcv. Il sera prêt au plus tard fin novembre. Les salarié·es souhaitant bénéficier du dispositif recevront également sous peu une Charte du télétravailleur. Il est également prévu un entretien annuel afin que responsables et collaborateurs puissent échanger sur le fonctionnement du télétravail.
Comment l’Ufcv projette de préserver le collectif de travail et le lien social, cher à l’association, avec ses salariés à distance ?
L’accès au télétravail reste un dispositif ponctuel et sur la base du volontariat : il reste donc trois jours minimum aux salariés pour travailler ensemble et se retrouver autour d’une pause-café !