Chaque année, le 30 mars a lieu la Journée mondiale des troubles bipolaires. Le choix de la date n’est pas un hasard puisqu’elle correspond à date anniversaire de Vincent Van Gogh. Cette journée a pour objectif d'informer le public, de favoriser la prévention et les diagnostics, mais aussi de combattre la stigmatisation. Il s’agit également de rappeler que l'entourage est un facteur important et a besoin de soutien pour pouvoir mieux comprendre et aider son proche.
Qu’est-ce qu’un trouble bipolaire ?
Les troubles bipolaires ont longtemps été connus sous le nom de troubles "maniaco-dépressifs". Ils se caractérisent par l’alternance d'un état d'excitation proche de l'euphorie, à un état léthargique voire dépressif.
Cette pathologie reste encore aujourd’hui méconnue et souvent taboue, car les personnes n'osent pas avouer à leurs proches qu’elles passent par ces épisodes d’émotions "démesurées". Pour d’autres, c’est très difficile de se rendre compte des changements émotionnels mentionnés. C’est alors l’entourage qui les remarque et qui souhaite demander de l’aide.
La nécessité d’accompagner les aidants et leurs proches
En France, les troubles bipolaires concerneraient entre 0.5% et 2% de la population soit 1,6 million de personnes. Ils apparaissent la plupart du temps entre l'adolescence et l'âge adulte (15-25 ans), et il faut compter 10 ans en moyenne pour poser un diagnostic.
La recherche progresse ! Les chercheurs ont pu identifier une dizaine de gènes qui favoriseraient l'apparition de la maladie et la mise au point de traitements progresse. Mais les médicaments ne font pas tout… il est essentiel d’ouvrir le dialogue, de parler plus de ce trouble et de sensibiliser les instances concernées par son traitement.