Près de 150 formateurs Bafa, venus de toute la France, se sont réunis les 26 et 27 mars derniers à Paris, pour participer à la première Biennale Bafa de l’Ufcv. Après deux années de crise sanitaire, ce rendez-vous a été le moment de se retrouver, d’échanger et de réfléchir ensemble, sur le renouveau de l’animation, à l’occasion des 50 ans du Bafa.
Jeunesse et engagement
Entièrement consacré au Bafa, le week-end a débuté par une table ronde réunissant des acteurs de l’Ufcv et Alessandra Soleilhac, Conseillère politique enfance-jeunesse à la CNAF, autour du thème de l’engagement et des enjeux du Bafa qui fête ses 50 ans d’existence. Un moment fort qui a permis de mettre en lumière l’engagement des jeunes mais aussi les freins auxquels les acteurs de l’éducation populaire sont confrontés. La table ronde a également été l’occasion de faire le point sur les transformations de la formation Bafa, en lien avec les 25 mesures issues des Assises de l’Animation.
« Il se pose aujourd’hui la question de la capacité des acteurs de l’éducation populaire à se réformer, se structurer pour répondre aux enjeux de demain. »
Boris Teruel, sociologue.
Lors de la conférence sur la jeunesse et l’engagement le sociologue Boris Teruel, a indiqué le besoin, « plus que jamais nécessaire de l’éducation populaire dans la société, car si l’engagement des jeunes est aujourd’hui plus fort qu’autrefois, il est aussi plus individualiste et plus diffus ». Pour les acteurs de l’éducation populaire, attirer la jeunesse et la faire adhérer durablement à un projet commun se révèle un véritable défi.
La parole aux volontaires !
La Biennale Bafa, fut aussi le moment de donner la parole aux formateurs et volontaires Bafa afin qu’ils s’expriment sur les 25 mesures du plan « pour un renouveau de l’animation » issues des Assises de l’animation. Les formateurs ont pris le temps d’échanger et de débattre autour des sujets importants comme l’accessibilité à la formation, la refonte du Bafa et l’animation volontaire en accueil collectif de mineurs (ACM).
Répartis en groupe, les volontaires ont ensuite réfléchi ensemble à leur place et leur valorisation au sein de l’association. Enfin, les nouvelles pratiques pédagogiques à adopter pour mieux répondre aux nouvelles formes d’engagement des jeunes et les faire s’engager plus durablement ont été au cœur de discussions animées.
« La Biennale Bafa, c’est 2 jours pour valoriser l’engagement de nos formateurs, échanger sur les pratiques pédagogiques et recréer un sentiment d’appartenance »
Guillaume Rousseau, Responsable National Bafa-d
Le Village pédagogique des régions : les actions de nos formateurs sur le terrain
Impliquant l’ensemble du réseau de formateurs Bafa de l’Ufcv, le Village pédagogique des régions a été LE temps fort de la Biennale Bafa. Il a permis aux formateurs de chaque région de partager leurs travaux et leurs pratiques tout en s'inspirant des actions menées à travers toute la France. Grâce à ce village les formateurs ont pu faire le plein de nouvelles idées d’animations et de jeux qu’ils pourront partager à leurs collègues en région.
Temps fort de ce début d’année, la Biennale Bafa, a été l’occasion pour les formateurs Ufcv de toute la France de se retrouver et d’échanger autour du renouveau du Bafa et de l’engagement des jeunes. À l’issue des différents ateliers, de nouvelles pratiques pédagogiques et propositions ont pu émerger. Mission réussie pour cette première édition de la Biennale Bafa.
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