Jason Laroche
Formateur Bafa
Jason est formateur Bafa depuis 4 ans. Son engagement lui a permis de découvrir plusieurs activités de l’Ufcv et de travailler avec ses équipes aux quatre coins de la France. Il évoque ici « la grande famille » de l’Ufcv, son envie de faire vivre aux enfants des vacances mémorables, et l’impact qu’a eu son engagement dans les différents aspects de sa vie.
- Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Jason, j’ai 23 ans et je viens des Vosges. Animateur depuis mes 17 ans, j’ai passé mon Bafa avec l’Ufcv à Nancy. Deux ans plus tard, je suis devenu formateur volontaire pour l’association. Je suis actuellement en reprise d’études en BTS Communication, et je fais mon alternance au Service Communication de l’Ufcv.
- Comment as-tu connu l’Ufcv ?
J’ai connu l’association grâce à une amie à la recherche d’un job étudiant, et qui souhaitait passer son Bafa avec l’Ufcv. Je l’ai suivie dans ses démarches et j’ai découvert le monde merveilleux de l’animation ! Ensuite, j’ai fait de l’animation en colos et accueils de loisirs pendant toutes les vacances scolaires. J’ai fait des séjours en France et à l’étranger, sur différentes tranches d’âges aussi. Depuis que je me suis lancé en tant que formateur Bafa, je dirais que j’ai fait entre 20 et 30 stages !
- Comment se traduit ton engagement au sein de l’Ufcv ?
Lors de mon approfondissement Bafa, les formateurs m’ont proposé de rejoindre l’équipe et de faire de la formation avec eux. À partir de là, j’ai découvert toute la super équipe de l’Ufcv en Lorraine et je suis même devenu intérimaire pendant 3 mois en tant qu’assistant d’activité Bafa/d. Ensuite, je suis parti en Nouvelle-Zélande pendant 1 an, et à mon retour j’ai voulu explorer la France. J’étais curieux de voir le fonctionnement de l’Ufcv dans les autres régions et de rencontrer les équipes, donc j’ai fait des stages de formation à Toulouse, La Rochelle, Paris, Marseille…
- Quel est ton meilleur souvenir d’engagé ?
C’est dur de faire un choix... Sur le volet formation, je dirais que le moment que je préfère c’est la fin de stage, quand on fait le point avec l’équipe et les stagiaires. On constate l’évolution des stagiaires, leur travail fourni… C’est satisfaisant de savoir qu’on les a aidés et de se sentir utile. En animation, ce serait les colos. Ce que je retiens, c’est avant tout l’impact humain avec les enfants et les moments partagés.
- Qu’est-ce que t’apporte ton engagement à l’Ufcv ?
Mon engagement m’a beaucoup apporté à des moments où j’ai pu me sentir seul. Le monde de l’animation est une grande famille, et mon expérience à l’Ufcv est avant tout une histoire humaine ! Je retiens toutes mes rencontres, le partage, l’écoute…
J’apprécie particulièrement les week-ends organisés entre formateurs, où l’on peut échanger et approfondir certaines thématiques, partager des techniques d’animation. C’est toujours super enrichissant. Dans l’animation, ce qui me plait aussi c’est qu’il n’y a personne qui sait ou qui détient la vérité : on en apprend sur soi et on apprend des autres tous les jours.
- Aujourd’hui, tu es en alternance au sein du service communication. Comment vis-tu le fait de travailler dans l’association pour laquelle tu es engagé ?
Au départ, je n’ai pas pensé à postuler à l’Ufcv, c’est ma copine qui m’a soumis l’idée. J’ai alors pris contact avec le Responsable d’activité Bafa/d dans le Grand-Est, qui m’a transmis les coordonnées du Service Communication, localisé au Siège national à Pantin.
C’est intéressant parce que je peux mettre à profit ma connaissance du terrain et des activités de l’Ufcv dans mon travail de communicant. Je suis content qu’on me fasse confiance et de continuer à m’impliquer, encore différemment, pour l’association ! C’est aussi l’occasion de découvrir « l’autre côté » ; de voir comment les outils que je peux utiliser en tant que formateur par exemple sont imaginés et conçus.
- Que dirais-tu à quelqu’un pour qu’il rejoigne l’Ufcv ?
À une personne intéressée par l’animation et la formation, je lui parlerai de nos valeurs, de l’ouverture d’esprit que l’on trouve à l’Ufcv et de la liberté qui est laissée aux formateurs. À l’Ufcv, on n’est pas coincé dans une méthode particulière. On trouve aussi des personnes très différentes, mais qui se rejoignent sur des valeurs partagées et la passion de l’animation et de la transmission. Je lui dirai enfin qu’elle s’apprête à rejoindre une grande famille !
- Est-ce que tu as d’autres projets en lien avec l’animation ou la formation ?
Oui, j’aimerais beaucoup passer mon Bafd pour devenir directeur. Mais étant actuellement en contrat, je peux difficilement trouver le temps ! Le Bafd, ce serait l’occasion de monter mon projet par rapport à ce que je crois, de choisir mon équipe… Il y a un manque de directeurs dans le monde de l’animation, et j’ai envie de participer à faire vivre des vacances mémorables aux enfants, à les faire s’échapper de leur vie quotidienne !
- Quelque chose à ajouter pour le mot de la fin ?
Il y a une chose à laquelle j’ai pensé récemment, quand on m’a proposé de faire cet entretien ; c’est à quel point l’Ufcv a été présente dans ma vie à partir de mes 17 ans et l’impact énorme qu’elle a eu sur moi. J’ai passé mon Bafa et m’y suis découvert une passion pour l’animation, j’y ai travaillé pour me faire un peu d’argent, j’y ai rencontré mon grand amour… et aujourd’hui j’y fais mon alternance ! En fait, j’ai l’impression que ma vie est sponsorisée par cette asso ! [Rires] À la fin du film de ma vie, le crédit Ufcv sera obligatoire dans le générique ! Et je ne suis pas le seul à avoir ce sentiment, je le vois aussi autour de moi chez d’autres volontaires.