Pouvez-vous présenter en quelques mots ?
J’ai 27 ans, je suis chercheur, je donne des cours en ingénierie de projet et des conférences.
En parallèle, j’ai une activité plus militante basée sur les séjours de vacances, je suis directeur d’Accueil Collectif de Mineurs et également formateur Bafa et Bafd à l’Ufcv.
Je cours des marathons, je fais du théâtre, et suis engagé dans d’autres associations comme Ressources alternatives.
J’ai aussi une passion pour l’écriture, j’écris des livres notamment sur le voyage. L’un d’entre eux qui s’appelle « Tours et Détours en Asie du Sud », sera publié sur 2018.
Comment avez-vous découvert l’Ufcv
?
Un peu par hasard, étant dans l’animation depuis quelques années. C’est en 2013, par une amie qui passait son Bafa à l’Ufcv que j’ai découvert l’association. Elle m’a mis en relation avec des personnes de l’Ufcv pour devenir formateur. J’ai ainsi pu assister à une formation initiale de formateur et intégrer ensuite l’équipe Ufcv Lorraine. C’est là que tout a commencé.
Comment se traduit votre engagement au sein de l’Ufcv ?
Mon engagement au sein de l’Ufcv s’est construit au fil du temps, au début en parallèle de mes études, j’animais peu de sessions en tant que formateur, j’étais plus présent sur les week-ends et je partais beaucoup sur la période des vacances pour animer en séjours ou en accueil de loisirs.
Pendant ma première année de master, cherchant un job complémentaire, je me suis intéressé au Service Civique que proposait l’Ufcv. Cette forme d’engagement m’a plu pour ses aspects en lien avec l’Éducation populaire. Dans le cadre de ma mission, je travaillais beaucoup sur les aspects communication et organisation, très à l’écoute des équipes, dans l’échange et la convivialité.
Après le Service Civique, j’ai continué à intervenir comme formateur Bafa et Bafd à l’Ufcv et à animer des conférences sur des thématiques comme l’Éducation populaire, ce qui reste une expérience très riche et épanouissante.
Aujourd’hui je maintiens mon engagement au sein de l’Ufcv en continuant à y faire de la formation en parallèle de mes recherches pour ma thèse sur « la formation professionnelle des animateurs ». Cette expérience avec l’Ufcv est très intéressante et nourrissante.
Quel est votre meilleur souvenir d’engagé ?
Je garde un souvenir très fort d’une intervention sur l’éducation populaire que j’ai eu l’occasion de faire devant près de 100 personnes. J’en ai retiré une grande satisfaction et de la fierté, par rapport au chemin que j’ai parcouru avec l’Ufcv.
Que trouvez-vous dans cet engagement ?
J’y trouve l’occasion d’échanger sur nos pratiques de formation et d’animation et sur leur remise en question. Au niveau relations sociales, cela m’a permis de m’épanouir dans un collectif en lien avec l’éducation populaire. Je m’y suis fait beaucoup d’amis, avec lesquels nous avons des échanges qui vont au-delà de notre simple engagement.
L’Ufcv m’apporte aussi une richesse en termes de matière pour mes recherches, particulièrement dans le cadre de la réalisation de mon mémoire de master sur les différents profils de formateurs Bafa qui sont également étudiants, pour lequel je postule au prix Françoise Têtard (historienne de l’Éducation populaire).
En parallèle, je suis lauréat de l’institut de l’engagement depuis la fin de mon Service Civique. J’ai bénéficié d’un accompagnement sur mon projet de thèse « la formation professionnelle des animateurs ».
Que diriez-vous à quelqu’un pour qu’il nous rejoigne ?
Le terrain est propice à l’engagement à l’Ufcv, j’y ai été soutenu tout au long de mon parcours.
Mon évolution personnelle et professionnelle, s’est faite au travers de mon engagement à l’Ufcv, j’ai grandi avec l’Ufcv et en ai retiré des bénéfices personnels concrets.
Je ne sais pas si je pourrais conseiller spécifiquement de rejoindre l’Ufcv, mais encourager l’engagement au sens propre oui, car selon moi « si l’on vient par hasard à l’Éducation populaire, on y reste par choix ».