Cynthia est comptable au siège de l’Ufcv à Pantin. Dans son entretien, elle raconte sa découverte du monde associatif après avoir travaillé pendant des années dans le secteur privé, les stéréotypes sur les comptables qui ont la dent dure, et sa fierté à exercer ce métier.

Peux-tu nous parler de ton parcours à l’Ufcv ? 

Je suis comptable depuis 9 ans et demi au siège de l’Ufcv. Au départ, je suis arrivée en tant qu’intérimaire pour aider l’équipe dans une période de surcroît de travail. D’autres personnes avaient également été recrutées à ce moment-là pour prêter main forte. Ça s’est très bien passé, et je crois que j’ai su tirer mon épingle du jeu, parce qu’on m’a proposée de rejoindre l’association !

  

Qu’est-ce qui t’a donné envie de rejoindre l’Ufcv ?

Quand j’ai commencé en tant qu’intérimaire, j’étais à la recherche d’un travail pour boucler les fins de mois. Je ne connaissais pas l’Ufcv et le monde de l’associatif en règle générale, car je n’avais travaillé que dans des entreprises du privé. J’ai tout de suite aimé l’entrain des collègues, leur positivité et le cadre de travail, serein et enjoué ! C’était vraiment le jour et la nuit avec ce que j’avais connu auparavant dans ma vie professionnelle.

Peux-tu nous présenter ton activité ?

Je m’occupe spécifiquement de ce qu’on appelle la « comptabilité fournisseur ». Je gère tous les remboursements clients sur l’ensemble des activités de l’association et aussi les frais des salariés. Concrètement, je reçois les factures, je les saisis et je les règle.

Je travaille aussi bien avec les assistants d’activité, les comptables ou les responsables administratifs et financiers dans les délégations de l’Ufcv en région, qu’avec les responsables nationaux d’activité au siège. Ça, c’est vraiment agréable ! Je ne suis pas quelqu’un qui aime rester dans son coin et j’apprécie de pouvoir échanger avec tous mes collègues aux profils différents, contrairement à ce que l’on pourrait imaginer de par ma fonction.

Que veux-tu dire par-là ?

Les gens ont plein de stéréotypes sur le métier de comptable. J’entends souvent que les comptables ne sont pas aimables, pas marrants, qu’ils ne sourient jamais. Dans l’imaginaire collectif, la comptable est une vieille dame aigrie, mal habillée, avec de grosses lunettes et un chignon strict tiré en arrière.  Quand je parle de mon métier autour de moi, c’est souvent l’image que l’on me renvoie et ça m’agace parce que je ne me reconnais absolument pas dans ce portrait !

Quelle est la plus grande satisfaction de ta vie professionnelle à l’Ufcv jusqu’à présent ?

Je n’ai pas un exemple en particulier, mais je dirais que suis fière de ce que je fais au quotidien. J’aime le travail bien fait, et j’ai vraiment à cœur de donner le meilleur de moi-même. Apporter ma petite contribution tous les jours à la bonne marche de l’Ufcv, c’est ça qui me plait. 

Ça va bientôt faire dix ans que je travaille dans cette association, et je ne ressens pas de lassitude. Je me lève le matin avec le sourire, j’aime ce que je fais et je suis toujours contente de retrouver les collègues ! Si un jour je me rendais au travail à reculons, je me dirais que l’aventure touche à sa fin pour moi. Mais je n’en suis pas là, bien au contraire ! 

Trois mots pour résumer l’Ufcv ?

Premièrement « famille », car l’Ufcv est un peu une grande famille. Ensuite : « courage », parce qu’il en faut toujours ! Et enfin : « entraide ». Car c’est la manière dont je fonctionne avec mes collègues.